Le 14 juillet...


Ca fait mââââl !

Je cite ici mon grand ami Christophe Maé, bien inspiré d'avoir répété ce petit refrain lors de sa prestation sur scène au champ de mars, en ce 14 juillet donc, mais je vous en reparlerai plus tard...


Alors voila que j'ai un pincement au coeur à l'idée de ne pas aller voir le feu d'artifice.
Nous sommes le 14 juillet, et je me dis que "quoi ! Quand même ! Tu vas pas te dégonfler parce qu'il y aura du monde sur place ?! Le feu d'artifice de Paris quoi !"

J'étudie les 3 plans-galère qui s'offrent à moi : rejoindre un groupe d'ami au champ de mars à 20h, rejoindre un groupe d'ami au champ de mars à une heure non determinée, aller au champ de mars à l'heure que je veux avec qui je veux...


Je choisis le dernier plan galère.


Déjà dans le metro, ça sent le people. Ca se regarde un peu en biais (enfin vu comme on était collés les uns au autres, je sais pas si on pouvait vraiment se regarder en biais... Disons qu'on louchait en biais) en se disant interieurement "nan mais c'est bon, tout ces gens là ils vont pas au champ de mars, c'est statistiquement impossible..."


Eh bein si, un peu mon neveu ! Et même que le gros de la troupe est monté un arrêt avant la station où tout le monde est descendu (Un parisien, ça ne marche pas. Beurk. Caca la marche à pied).


Et là... Envie de faire pipi. Ah bah super... Ruse ultime : je m'arrète en furtif dans l'immeuble où habite ma meilleure amie, pas loin. L'idée du siècle. 3 minutes plus tard, alors que j'ai déjà le cerveau compressé par les pulsations des basses du concert pré-feu d'artifice, au champ de mars, je passe devant des toilettes en préfabriquées, longées par une queue de 30 mêtres de gens qui veulent faire popo.


Alors le concert... C'est pas que j'avais pas envie de le voir. C'est juste que j'avais pas spécialement envie de le voir... Entrainée par la foule, on se retrouve catapultés près de la zone centrale (oui "on" parce que comme j'ai choisi avec qui j'allais y aller, j'ai choisi Joao !) sur un air d'Amel Bent. Bon bah là... Immobiles pour immobiles, soyons immobiles les oreilles bien ouvertes ! Christophe vient chanter les mots bleus (ouiiiiiiiiiii les chansons deprimantes pour les soirs de fête c'est géniaaaaaaaaaaaaaaal !) et puis son nouveau titre qui parle de bras levés vers le ciel, de elle, et des eglises (je sais pas si j'ai bien saisi le sens profond, mais ce qui était sur, c'est que c'était encore plus festif que les mots bleus). Et puis Louisie Jospeh (l'ancienne L5 qui s'appellait Lydia je crois bien à la base...) qui nous chante "laissez laissezzzzzzzzzzzzzz entrerrrrrrrrrr le soleiiiiiiiiiiiiiiiiil !". Louisie... On attend que la nuit tombe, tu peux pas nous demander de chanter ça... Et puis.... ET PUIS ! Il a fait l'effort de prendre un avion pour chanter devant nous ! (tu penses, moi pour chanter devant 600 000 personnes, à son salaire, je viens aussi sans problème, en prenant 10 avions s'il le faut !) Christophe Maé !!!!!!!!!! "Ca fait mal"... "On s'attache, et on s'empoisonne..."... Je sais pas, je sentais toujours comme un malaise quand je le voyais à la tv... Là, en live, j'ai compris que c'etait parce que le jeune homme ne chante pas, il racle le fond de sa gorge pour extirper un son de force. Pour certains, c'est le staïle. Pour moi, c'est le mal. (ça rime, y a déjà ça en commun...)


Laurent Voulzy arrive avec un "rock collection" customisé. Les gens commencent à bouger. Ouai, ambiance de fête ! Et là, plus de musique. Bim. Le commentateur commence un décompte. Oula. La population fait volte face. Et commence le feu d'artifice.


Je vais pas vous expliquer en détail, je vais plutôt vous faire un dessin.







Au milieu, la tour Effeil, vous l'aurez reconnue.
Dans sa première arche, le palais Chaillot avec ses ecrans géants et son ballet pyrotechnique.
Au niveau du premier étage, des feux en volute, des feux en bouquet (mais juste or et bleus, pas de de belle rouge ou de belle verte à paris cette année).
Et au dela du deuxième niveau, rien.

Voila...

Vous vous dites qu'il manque un truc hein...
Zavez raison...
Maintenant avec les gens...




Ah ouai hein...

Dégoutée...

Pour le retour les gens se ruent vers les metros.
Nous on decide de rejoindre les quais pour faire un bout du chemin à pied (parce que le temps que les metros eclusent les 600 000 personnes...)

Et là on traverse le champ de mars...
Apocalypse now...


Finalement, après s'être désolés sur la condition du monde, avoir croisé des filles sur leur 30 et demi, des mecs bourrés ou dopés au joint, on marche plus d' 1h en suivant une branche de la marrée humaine qui essaie de sortir de ce bourbier, on rate les dernier RER, on se fait enfermer dans la gare de Saint Michel, on trouve une sortie, on remarche, on prend le metro, collés serrés, on remarche, on prend le tramway, on remarche, on arrive, on se vautre comme des serpillères.

2h30 après la fin du feu d'artifesse.
Soirée pourrie...

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3 empreintes:

Anonyme a dit…

allez on s'est bien marré quand même... :3)

Brume a dit…

Mdr!!!!!!!!!!!!
Désolée mais quand je lis ça j'ai qu'une envie: rire =s
ça devait pas être drôle sur le coup mais bon ça fait des souvenirs ^^

Chloro' fée a dit…

En fait si, on a pas mal rit quand même, mais tant d'efforts pour se dire que le moment le plus intense de la soierée c'était Christophe Maé... bein... on y revient toujours..."ça fait mal" !

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