A l'Ikéa (et les 40 tappettes...)


Bom bodom bodom...

L'envie d'ecrire s'est envolée pour l'instant. J'ai dû la ranger dans un de mes cartons par inadvertance. Sans doute que je la retrouverai en déballant mes affaires, quand j'aurai une nouvelle maison (but when & where? That is the question...)


En attendant laissez moi vous conter la magnifique histoire d'A l'Ikéa à les 40 tappettes à mouches ! Sacré teaser hein?! Ca promet !

Non, en fait, c'est une histoire qui n'a pas vraiment de début, ni de fin. En fait, c'est une histoire à vivre, plutôt qu'à raconter. Mais bon, comme je l'ai trouvée drôle et rafraichissante sur le moment, et que je compte bien que mon blog soit toujours en ligne d'ici à ce que j'ai des petits enfants à qui raconter ma jeunesse trépidante, je m'en va vous la conter !

Imaginez-vous à Ikéa. Vous stationnez avec votre petit cadis devant une caisse. Bien évidemment vous faites la queue, ce n'est pas à votre tour.

Vous jaugez des cadis de vos prédécesseurs, vous soupirez et vous essayez de trouver une position confortable, appuyé sur votre cadis, le menton dans la main, le coude sur la barre latérale qui sert à pousser le dit cadis... Ah mais non ! C'est pas comme à Carrefour, là ya des poignées ! Le temps que votre cerveau swich pour vous et que vous recalculiez les données, vous vous réajustez dans une position improbable, mais qui semble satisfaire les lois de la gravité.

Bon...

Déjà, ya un problème à la caisse.

Pour changer.

Parce que dans la vie, et dans la grande famille "La loi des séries", je vous demande le binôme "queue + soucis de caisse". Bonne pioche !

La machine ne rend pas la monnaie. Mais quelle machine, me direz vous? Et bien le truc electronique qu'ils ont installé à coté de la caissière, qui encaisse votre billet tout seul et vous redonne la monnaie ! Mais de puis quand ça existe????

Ca y est, je suis vieille, j'y comprends plus rien à la vie ?! Une machine qui vous encaisse toute seule !!!!!!

Je me retourne, je regarde autour de moi, tout le monde à l'air blasé. Alors que moi, bein j'ai limite la sueur, la naussée spontanée, la nostalgie pertifiante de cette époque pas si lointaine où il y avait juste des caissières. Et pas des jukeboxs en auxilliaires !

(Dois-je vous parler de cette seconde de perdition durant laquelle, entendant les pièces choire dans le récéptacle, n'ayant pas encore capté visuellement la machine, je me suis dit "tiens, ya un jeu? On gagne quoi?"................. Mouai non, j'en parle pas...........)

Bref... Passé ce petit moment de solitude on en arrive au client suivant (eh bé non, on n'est pas le prochain à passer...)

Et là... Le Monsieur, il a mis 3 plombes à se faire délivrer son ticket, parce que le monsieur, oui le monsieur, il avait acheté un tas énorme de tappettes à mouches. Oui. Enorme le tas ! Et même que la vendeuse elle riait toute seule en comptant les rouges, les blanches et les bleues (vous aussi vous trouvez que ça aurait été pas mal de prendre du vert?). Et moi, moi qui ne ris plus depuis un petit bout du temps, eh bein là, si, en prenant spontanément le risque de briser le précaire équilibre qui maintenait ma tête en relative sécurité, posée sur ma main, reliée à mon coude, et appuyé sur une poignée de cadis.

C'était grotesque.

40 tappettes...


Voila.

C'était pas grand chose hein, mais c'est déjà ça.


Aussi : aujourd'hui, plus qu'aucun autre jour avant, j'ai capté que les gens ne savaient pas écouter leur corps. Non parce que je sais pas, je suis allée au marché Saint Pierre après Ikéa, pour aller acheter du tissu, ce qui implique de prendre le RER + le métro + passer par une rue ultra touristique + érer dans des magasins et décidement, y a bien une 50 aine de personnes qui m'a touché, frolé, bousculé, collé...

Mais les gens, ça ne les dérange pas, quand je fais la queue à une caisse, qu'ils me collent si près que leur sac me rentre dans les cotes? Qu'ils touchent le même tissu que moi, tout en étant arrivé après et s'étant mis entre le rouleau et ma main direct (c'est presque une épreuve de Fort Boyard tellement c'est timé avec précision)?

Ca ne semble absurde à personne que tout le monde reste à papoter dans le chemin alors que c'est un axe nevralgique du magasin et que ça bouchonne? Que la nana derière moi à la caisse à tellement hate de passer qu'au moment ou je donne ma carte bleue, elle est plus proche de la machine pour faire le code que moi?

J'ai tout essayé : les regards tueurs, les mots gentils, bomber le torse et ouvrir le plexus, filer et ne rien dire, jouer des coudes, soupirer, raler... Et bien rien ne fait...

J'ai la sensation, dans cette ville de fou, d'être un fantôme au milieu des fantômes...

C'est quoi la solution? Un bon coup de tapette à mouche entre les 2 yeux?

Ah bah oui, peut etre que le monsier à Ikéa, en fait, il a juste tout compris à la vie...Ouai... Je vais y penser...




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5 empreintes:

Juste un peu de feeminithé a dit…

Il a peut-être organisé une tapette party pour le 14 juillet d'où le bleu blanc rouge...?
Ou peut-être pas...
Ou alors sa maison est pleine de mouche et ils 'est dit qu'avec 20 dans chaque main il avait statistiquement plus de chance d'en écrabouiller une qu'avec une seule...

Chloro' fée a dit…

Rah je me pose encore la question... Ou alors il veut en faire autre chose qui n'a rien à voir avec les mouches... Mais quand même... 40 quoi !

fanny a dit…

la réponse à tout ça c'est cassos en vacances pour un bon moment parce que là tu fais une surdose parisienne !!! Courage eugénix !!!

Chloro' fée a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Chloro' fée a dit…

Les vac-quoi Fannoute? Connais pas ce mot là moi. Ca me dis bien quelque chose, mais ça remonte à... Pfiu...

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